Pour vous aider, l’APCE a mis à votre disposition une application très simple qui vous guidera vers la formule la mieux adaptée à votre cas.
En choisissant l’entreprise individuelle…
Vous aurez donc une grande liberté d’action : vous serez seul maître à bord et n’aurez de « comptes à rendre » à personne. En effet, la notion d’abus de bien sociaux n’existe pas dans l’entreprise individuelle.
Les formalités de création de votre entreprise seront réduites au minimum. Il suffira de déclarer votre activité, en tant que personne physique, auprès du centre de formalités des entreprises situé :
– à la chambre de commerce et d’industrie pour les commerçants,
– à la chambre de métiers et de l’artisanat pour les artisans,
– au greffe du tribunal de commerce pour les agents commerciaux,
– et à l’Urssaf pour les professions libérales.
Ces formalités peuvent aujourd’hui être effectuées en ligne. Pour plus de précisions, reportez-vous à l’étape 8 : les formalités de création.
En choisissant la société…
Le choix d’une structure repose généralement sur les critères suivants
Certaines activités – elles sont rares – imposent le choix de la structure juridique. C’est par exemple le cas des débits de tabac qui doivent obligatoirement être exploités en entreprise individuelle ou en société en nom collectif. Il est donc prudent de vous renseigner au préalable auprès des organismes professionnels concernés, des chambres consulaires ou en vous procurant des fiches ou ouvrages sur l’activité choisie.
Vous pouvez également :
– consulter la rubrique Informations sectorielles du site de l’APCE,
– vous procurer la fiche professionnelle de l’APCE correspondant à votre activité.
* La volonté de s’associer
On peut être tenté de créer une société à plusieurs pour des raisons diverses : patrimoniales, économiques, fiscales ou encore sociales.
Mais si l’on n’a pas, au départ, la volonté réelle de s’associer, de mettre en commun ses compétences, connaissances, carnet d’adresses… « pour le meilleur et pour le pire », les chances de réussite seront considérablement amoindries.
Si vous souhaitez être « seul maître à bord » et si vous ne supportez pas d’avoir des comptes à rendre… mieux vaut alors rester indépendant, en entreprise individuelle, en EURL ou encore en SASU, quitte à vous associer avec d’autres pour ne partager que certaines charges et ainsi réaliser des économies : c’est le cas de la société civile de moyens (SCM) ou du groupement d’intérêt économique (GIE) par exemple, dans lesquels chaque associé reste indépendant au niveau de l’exercice de son activité professionnelle.
* L’organisation patrimoniale
Si vous avez un patrimoine personnel à protéger et/ou à transmettre, le choix de la structure juridique prend toute son importance.
– Enfin, dès l’instant où la société demandera un concours bancaire, il sera probable que la caution de certains dirigeants ou associés sera exigée.
* Les besoins financiers
Vous avez normalement déterminé les besoins financiers de votre entreprise lors de l’établissement des comptes prévisionnels.
Lorsqu’ils sont importants, la création d’une société peut s’imposer pour pouvoir accueillir des investisseurs dans le capital.
Attention cependant à ne pas confondre « capital minimum » et « besoins financiers de l’entreprise ». En effet, certaines sociétés imposent un capital social minimum, qui n’a naturellement aucun rapport avec les besoins financiers réels de l’entreprise.
* Le fonctionnement de l’entreprise
Selon la structure que vous choisirez, les règles de fonctionnement seront plus ou moins contraignantes.
Dans l’entreprise individuelle, le dirigeant est seul. De ce fait, les règles de fonctionnement sont réduites au minimum. Il prend toutes les décisions et engage en contrepartie sa responsabilité.
Dans les sociétés, le dirigeant n’agit pas pour son propre compte, mais « au nom et pour le compte » de la société. Il doit donc observer un certain formalisme et obtenir l’autorisation de ses associés pour tous les actes importants qui touchent la vie de l’entreprise.
* Le régime social de l’entrepreneur
Ce critère a longtemps été déterminant dans le choix de la structure juridique. En effet, certains créateurs n’hésitaient pas à constituer des sociétés fictives pour être rattachés, en tant que dirigeant, au régime général des salariés.
La législation a aujourd’hui largement évolué vers une harmonisation des statuts. En savoir plus sur le statut social du dirigeant
* Le régime fiscal de l’entrepreneur et de l’entreprise
Selon la structure choisie, les bénéfices de l’entreprise seront assujettis à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés. Là encore, ce critère sera rarement déterminant en phase de création. En effet, il est difficile d’évaluer précisément le chiffre d’affaires prévisionnel de la future entreprise et d’effectuer ainsi une optimisation fiscale réaliste.
Néanmoins, si vous pouvez bénéficier d’une mesure d’exonération d’impôts sur les bénéfices, il peut être avantageux de choisir une structure qui vous permettra de vous placer sous le régime de l’impôt sur le revenu. L’exonération portera alors sur l’intégralité des bénéfices, y compris sur la part correspondant à votre rémunération…
En savoir plus sur les conséquences fiscales
* La crédibilité vis-à-vis des partenaires (banquiers, clients, fournisseurs, etc.)
Il est indéniable que pour approcher certains marchés, la création de l’entreprise sous forme de société avec un capital conséquent sera recommandée.
Et si vous n’êtes pas encore prêt à vous lancer…
Ces formules sont :
– Le portage salarial
– La couveuse
– La coopérative d’activité